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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:11
"Vous êtes si jeune, vous êtes avant tout commencement, et je voudrais,
aussi bien que je le puis, vous prier, cher Monsieur,
d'être patient envers tout ce qu'il y a d'irrésolu dans votre coeur
et d'essayer d'aimer les questions elles-mêmes comme des chambres fermées,
comme des livres écrits dans une langue très étrangère.
N'allez pas chercher maintenant les réponses qui ne peuvent vous être données
puisque vous ne pourriez pas les vivre.
Et il s'agit de tout vivre.
Vivez maintenant les questions.
Peut-être en viendrez-vous à vivre peu à peu, sans vous en rendre compte,
un jour lointain, l'entrée dans la réponse.
Peut-être portez-vous la possibilité en vous de façonner et de former,
il y a dans cette manière de vivre une félicité et une pureté singulières ;
à vous de vous y éduquer - mais accueillez en toute confiance ce qui vient,
et pour peu que ce qui vient soit issu de votre volonté, de quelque détresse en vous,
alors prenez-le sur vous, et ne haïssez rien."

Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 10:01
Pour bien démarrer la semaine, la nouvelle année chinoise et le reste, rien de tel.
Cela ne mange pas de pain...
Cela fonctionne dans les transports en commun, dans la salle de bain, dans la cage d'escalier, dans l'ascenseur, et même en openspace.
La preuve :




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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 00:15
Dans un jogging rose saumon qui sait mettre en valeur un popotin très 2010's, dans une solitude contrainte par les éléments extérieurs, dans un élan de lucidité, je m'observe perdre la face.
Un instant, je croise mon reflet dans un miroir et je me dis que nous sommes parfois à la frontière de ce qu'un oeil étranger qualifierait sans appel de folie douce, d'un laisser-aller notoire et assumé.

Non pas que nous décidions de vivre hors le monde, de rejoindre une marginalité fantasmée, de déclarer la guerre aux codes du savoir-vivre bourgeois.

Non, mais une soudaine envie de lâcher prise, de se satisfaire d'un bout de pain et d'un morceau de fromage, d'oublier une posture droite pour s'affaler de façon régressive dans un canapé, la lumière éteinte à regarder plusieurs épisodes d'une série américaine sans trop d'intêret, d'abandonner cette règle tacite de ne jamais remettre au lendemain la vaisselle du jour.

Vouloir oublier les obligations qui nous occupent laborieusement.
Vouloir un mot d'excuse des parents.
Vouloir une fièvre qui nous rendrait fébrile comme il faut pour passer outre un quotidien qui pèse.

Ne pas prendre part à l'actualité du monde et s'interroger sur comment le "Hooligan de la mode" voyait les choses après un acte d'une telle violence qui le condamne à jamais.
Nous sommes tous des sujets potentiels de cette émission jamais égalée, effrayante et désarmante, que l'on regardait comme une de nos premières transgressions télévisuelles, en deuxième partie de soirée, ado sous la protection bienveillante des parents qui comprenaient alors qu'on n'était plus des enfants et nous qui découvrions d'autres fous ailleurs.

Poker menteur de dire que l'on ne s'y est jamais retrouvé, même dans le plus mégalo, même dans le plus cynique, même dans la plus mytho d'entre eux.

Borderline for ever
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 00:15


" Nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle.

- Comment savez-vous que je suis folle ?

- Tu dois l'être, sinon tu ne serais pas ici."



Lewis Carroll, Alice in Wonderland
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 22:51
Exercice de style.
Dans les règles de l'art.
Répondre à l'offre sans faire cas de la demande.
De l'introspection en vue d'un acte de vente plein tarif.

Le 1er degré est de rigueur. Encore que. Tout devient confus.
Y aller à l'instinct.
"Tu causes, tu causes et tu ne sais faire que cela."

Comment faire cette sacrée différence dans cette jungle laborieuse.
Par quoi commencer ?
Peser le pour et le contre.
De l'originalité comme fer de lance et consigne à respecter.
Eviter l'inconsistance, les pièges de l'auto-promo, de l'egotrip, sans pour autant jouer à la sainte qui a l'air de ne pas y toucher.

De l'ambition. Certainement. Mais sans la compétition.
La comparaison me fait trembler. Faiblesse de l'orgueil.

Sur ce marché, j'ai déjà l'impression d'être périmée ou d'être passée à côté.
D'avoir loupé le coche. Mauvaise orientation. Fin de non retour.
Comment est-ce encore possible et pour quoi ?

Dans la forme, au fond, pourquoi ne pas choisir carrément des paillettes !
Y allait du culot des grands jours.
Assumer la critique.
Rester digne.
Mais à tout prix, tout sauf ce qui est inodore, incolore et sans saveur. Je ne supporterai pas une fois de plus.

Et arrêter de croire aux miracles !
A partir de là, je suis sauvée et parée.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 00:43
Salle obscure.
Sièges qui crépitent.
Pop corn caramélisé.
Un dimanche nuageux, dans la torpeur d'une solitude à chercher de nouveaux repères.

Confusion à l'affiche.
A serious man est-il a single man ?
Julianne Moore versus The Big bang theory des frères Cohen.

Simple mind.
Never mind.

Dans le rang.
Une vie durant.
Rentrer dans des cases.
Ne pas dépasser.
Dans la parfaite normalité d'une existence rangée.
Ni bon ni mauvais.
La mer à boire quand un grain de sable vient tout enrayer.
L'assistance rit et mes boyaux se tordent.
Impossible d'être à ce point toucher par cette incapacité à se faire entendre, respecter.
Hurler.

Stopper le simulacre.
Se répéter que tout cela n'est que cinéma.
La réalité, la vérité est ailleurs.

Et cette sensation d'en être. De vouloir toujours caresser l'horizon, comme une lame de fond, sans perte ni fracas.
Arrondir les angles, jusqu'à y perdre ses ongles.
A serious man.
A serious girl.
Assumer.
Ne pas flancher sans quoi tout fout le camp et moi avec, moi d'abord.

A serious girl. Dans le rang. Coiffée. Repassée.
A serious girl. Sans quoi, il est trop tard.
Funny game.

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 17:50

Entre deux slides sur du jus de fruits vitaminés qui m'assurent de ne pas tomber dans l'écueil de la suffisance et de l'autosatisfaction (PPT ayant des vertus évitant toute glorification personnelle - croyez-moi), deux morceaux pour exprimer le mood de cette fin de semaine : Vade retro vanitas !


Non, je ne fais pas une fixation sur lui, la preuve la deuxième chanson est d'un British so british, plus tout jeune, mais cabossé comme j'aime.


Je vous invite à visionner ses clips. Il a une façon de se mouvoir si masculine, si maladroite avec ses jambes arquées...C'est inimitable, c'est irrésistible.

Et B.B. sur scène c'est tout sauf mineur.
Je vous jure.
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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 17:29

Dans une misogynie toute féminine de ma part, je concède que je ne respecte pas cette parité très 07's  et qu'exceptée Simone de Beauvoir, peu de femmes trouvent grâce à mes yeux (ma mère est hors compet').

Si j'ai un penchant superficiel assumé pour "les bloggeuses de mode parisiennes influentes", j'ai découvert à l'automne dernier la perle, celle à côté de qui, personne ne fait le poids.
Après une phase de tests très rigoureux pour savoir si elle tenait la distance, j'ai le plaisir de partager avec vous ce pur bonheur.

C'est à déguster sans modération.

C'est entre Baudrillard et Badiou. C'est de la pop fashion.
Un manifeste contre une société de conso en soldes flottantes permanentes, dernière tendance.
La preuve que l'on peut avoir du style, plein d'esprit et pas mal de culotte de cheval et pourtant être de la partie.

Je vous laisse découvrir son blog (La Malveillante), son tube de l'été 2009, mais aussi son twitter.
Du petit lait.

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 18:18
Pour ce 100e post (ouais la classe, effectivement, ça se fête), je voulais faire quelque chose de beau, de grand rien que pour vous mes lecteurs, lectrices chéris, all around the world (bin, vous croyez quoi, que vous êtes 4 à me suivre tous les jours ??? - MERCI !).

Après des heures à chercher THE sujet, je me suis rendue à l'évidence.
Non, je ne suis pas cette photo-reporter avec sa saharienne (YSL, ce n'est plus une surprise pour vous) à barouder sur les pistes de poussière à des milliers de kilomètres de mon confort de kitchenette et encore moins Denis Robert plongé dans les comptes de ClearStream.
Hélas ! Je transpire trop pour risquer de me perdre dans le désert ou me retrouver derrière les barreaux (sauf si c'est avec Tahar Rahim) et ne pas faire ma toilette quotidienne pendant plusieurs jours.

Ici, vous l'aurez remarqué, ce n'est pas le SCOOP, la course à l'EXCLU qui dicte sa loi.
Ici, on prend le temps de vivre, quand la musique t'enivre...
Ici, on est ailleurs.

Ici, je suis moi, vous êtes vous, je suis vous et vous êtes moi, avec vous, avec moi...
(cf. leçon sur l'individuation)

Cela étant dit (vide abyssal quand tu nous tiens),
je m'interrogeais il n'y a encore pas si longtemps sur la tenue la plus appropriée pour assister à un concert (assis) de B.B. ex de Chiara, qui approche à grand pas (le concert, on est d'accord).
Si par le plus grand des hasards, son regard venait à se poser sur moi (celui de B.B.) pendant un solo piano,
sur ton héritage par exemple, la poursuite de lumière s'arrêtant sur mon épaule et venant révéler mon incroyable charme, comment voudrais-je qu'il me découvre ?
...
...
...
...
...
Sous toutes mes faucettes.
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 13:35

L'air de rien, post-ados en hoodie et cramponnés à un gobelet Starbuck,
ils sont aujourd'hui les chouchous d'Anna de l'autre côté de l'Atlantique. Anna who ? It doesn't matter.
Découverts dans la série documentaire réalisée par Loïc Prigent pour Arte, Le jour d'avant,
ils ont un charme fou et une spontanéité désarmante dans ce monde de papier glacé.

On connaît la fin de l'histoire avant même qu'elle ne commence
("Ils se marrièrent et eurent beaucoup d'enfants"...
...heu non, l'autre)
mais on tremble avec eux face aux grands pieds des mannequins extraterrestres qui ne rentrent pas dans du 39, pendant les essayages pour trouver la Cendrillon qui portera le manteau d'entrée,
et à l'arrivée de la grande prêtresse de la mode (Anna) pour "homologuer" (ou pas) cette collection à 5 minutes du coup d'envoi du show.

Leur griffe, Proenza Schouler (noms de jeunes filles de leur maman respective...so cute) fait un carton chez les fashionistas et autres VIP new-yorkaises depuis un siècle déjà (15 collections à leur actif),
Valentino détient 45% de la marque et je ne les connaissais pas encore...
How is it possible, me demanderiez-vous ?
I don't know, j'avoue.
Shame on me.
Mais quel plaisir de découvrir (enfin), loin des excentriques, loin des divas, loin des contrefaçons,
deux guys just like you and me (si, si) et avec des créations si wearable et pas que sur le podium !

proenza-schouler.jpg
Lazaro Hernandez & Jack McCollough créateurs de Proenza Schouler

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Fall Collection 2009

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Présentation

  • : Vodka Lemoni
  • : Pas de justification. Pas de démonstration. Que des tripes avec du style et quelque élégance. Eviter de tomber dans le piège de l'egotrip "Miroir mon beau miroir". Sortir de l'éternelle fatalité "Vous êtes de ceux qui mettent leur orgueil dans ce qu'ils ne font pas" hein Simone. Et pour rendre à Patrick ce qui est à Patrick : "Il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets" So, que la fête commence !
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