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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:28

Samara York

Débarrassée des affres du jour passé, un frisson qui glisse sur la chair de poule,
la voix d'un homme qui grésille.
Mettre un visage sur cette oeuvre que l'on veut aimer coûte que coûte,
dont on attend plus qu'un film...
Nos espoirs sont pendus à ses lèvres. Ecouter la prophétie. Prendre des notes.

Il n'en a que faire.

Vouloir être épaté, subjugé, séduit par ce que l'on espère être de l'intelligence et de cette élégance si rare.
Vouloir être chamboulé, retourné par une histoire, des images, de la musique.
Prendre une claque en somme.
Rien ne se passe.
On trouve alors des circonstances atténuantes. On l'imagine engoncé, mal à l'aise.
On trouve l'exercice difficile.
On se dit qu'à sa place, on ne ferait pas les malins...
On l'encourage tout haut, on s'énerve tout seul.

On s'interroge une fois le silence revenu, sur notre besoin d'être porté par un inconnu. Que celui-ci nous donne ce que nous ne prenons plus le risque de rechercher in REAL life.

Sommes-nous incapables de créer ce qui nous manque ?

L'envie d'avoir envie.
L'envie d'être à fleur de peau.
L'envie de sentir la beauté s'effondrer sur mes épaules et ne pas savoir quoi en faire.
L'envie.
Johnny !
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 17:54


Oeuvre de Loris Gréaud

Attendre avec impatience, jouer avec ses nerfs,  guetter à l’horizon un signe qui tarde.
Vouloir jouer du tact au tacle.
Le recul nécessaire devient un luxe.
L’instantanéité de l’émotion, du ressenti en fer de lance.

Se défendre de réagir au quart de tour.
Reprendre des forces et ses idées, tout ne pourra pas être fait avant la deadline.
Et alors, page blanche ?

Rien de tout cela. Une vie passée dans l’urgence d’un grain de sable qui déraye.
Pour quoi ?
Se sentir vivre, se sentir survivre à un prix défiant toute concurrence.

Demain la lumière ?

*Un film au titre si évocateur si poétique et pourtant…

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 17:15


Séance d'essayage avant le grand plongeon.
Un échantillon du champ des possibles à envisager sous toutes les coutures.
Pari tenu que cela va nous coller à la peau comme un parfum que l'on ne pourra plus quitter.
RDV très très vite pour officialiser le lancement d'une nouvelle ère.
TO BE CONTINUED...
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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 22:50
Un dimanche à Paris...Women versus wild.
Fin des soldes, plus rien à perdre, tenter le tout pour le tout, croire en sa chance.
Entre les nuages, passer entre les gouttes, se demander ce que l'on cherche.
Et tomber sur la perle rare...à - 50 %
Le bonheur à l'état pur, la finesse de la coupe, la souplesse de la matière, l'élégance du créateur.
Je suis IN LOVE. Vivement les soldes d'hiver.

http://www.philippezorzetto.com/
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 10:13

Denis Darzacq "hyper"
http://www.denis-darzacq.com/

"Plus grave peut-être encore que le déclassement des produits et de l'appareillage est le fait,
signalé par E. Lisle, que "le coût du progrès rapide dans la production des richesses est la mobilité
de la main-d'oeuvre, et donc l'instabilité de l'emploi. Renouvellement, recyclage des hommes
qui a pour résultat des frais sociaux très lourds, mais surtout une hantise générale de l'insécurité.
Pour tous, la pression psychologique et sociale de la mobilité, du statut, de la concurrence à tous les niveaux
(revenu, prestige, culture, etc.) se fait plus lourde. Il faut un temps plus long pour se recréer, se recycler,
pour récupérer et compenser l'usure psychologique et nerveuse causée par les nuisances multiples :
trajet domicile / travail, surpeuplement, agressions et stress continuels.
"En définitive, le coût majeur de la société de consommation est le sentiment d'insécurité
généralisée qu'elle engendre..."
Ce qui mène à une sorte d'autodévoration du système : "Dans cette croissance rapide...qui engendre
inévitablement des tensions inflationnistes...une fraction non négligeable de la population
ne parvient pas à soutenir le rythme. Ceux-là deviennent des "laissés-pour-compte".
Et ceux qui restent dans la course et parviennent au mode de vie proposé en modèle ne le font
qu'au prix d'un effort qui les laisse diminués".

Jean Baudrillard La société de consommation, la liturgie formelle de l'objet
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 14:03

Campagne Lee / photographe Troyt Coburn

La Bastille libérée, dans mon petit pull marine.
Des courbatures suite à la prison d’un jeu de ballon.
Une envie irrésistible de smoky eyes dans un lieu public fumeux, d’entraver toutes les règles de savoir-vivre
et traverser la ville à bicyclette en bravant les feux.

« Ça dégouline, ça colle aux doigts, c’est dégoutant » - allitération bedonnante
Démarrons la semaine en fanfare !

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 10:08



"Je ne flancherai pas. Je leur ferai horreur, puisque je n'ai pas d'autre manière de les aimer, je leur donnerai des ordres, puisque je n'ai pas d'autre manière d'obéir, je resterai seul avec ce ciel vide au-dessus de ma tête, puisque je n'ai pas d'autre manière d'être avec tous. Il y a cette guerre à faire et je la ferai." 
Goetz, dans Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre 

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 10:42


Premier saut sans bouée de secours, sans personne pour nous sauver des eaux.
Toucher le fond de la piscine dans mon petit pull marine...Chiche.
Pas de justification. Pas de démonstration. Que des tripes avec du style et quelque élégance.
Eviter de tomber dans le piège de l'egotrip "Miroir mon beau miroir".
Sortir de l'éternelle fatalité "Vous êtes de ceux qui mettent leur orgueil dans ce qu'ils ne font pas" hein Simone.
Et pour rendre à Patrick ce qui est à Patrick : "Il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets"
So, que la fête commence !
 
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  • : Vodka Lemoni
  • : Pas de justification. Pas de démonstration. Que des tripes avec du style et quelque élégance. Eviter de tomber dans le piège de l'egotrip "Miroir mon beau miroir". Sortir de l'éternelle fatalité "Vous êtes de ceux qui mettent leur orgueil dans ce qu'ils ne font pas" hein Simone. Et pour rendre à Patrick ce qui est à Patrick : "Il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets" So, que la fête commence !
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