je préférai des années durant une lame aiguisée et un savon au pH neutre
pour me libérer des contingences de l'aube genre
"Ah bin non...zut j'ai encore oublié, trop tard, je suis déjà à la bourre".
Que celle (ou celui - pas question de négliger mon lectorat masculin)
qui n'a jamais joué la carte du camouflage me jette la première pierre.
Attitude idiote et qui plus est, incompréhensible
car je mets un point d'honneur depuis ma puberté
à réserver à mes guiboles un soin tout particulier,
une cérémonie orientale douce et collante,
solution radicale tuant le mal à la racine.
Pourquoi un tel régime de faveur,
quand on connaît la probabilité plus forte
de se retrouver les aisselles à l'air plutôt que les jambes à vif ?
Je n'avais aucune raison valable. Et pourtant...
Un soir, mon courage à deux mains
et affrontant la peur de souffrir plus qu'il n'en fallait,
un Cointreaupolitain ayant eu son effet sur ma "bravitude",
je réussis l'épreuve du feu sans couper les cheveux en quatre,
avec une dextérité qui en blufferait plus d'une.
Le jeu en valait la chandelle.
Vénus est libérée pour les trois semaines à venir...côté poil j'attends.