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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:18

En catimini, en toute discrétion.

Passé inaperçue pour ne pas attirer la foudre ni les regards obligés.

D'autant diront que c'est la crise.

Si ça leur chante. 

 

Célébration au bar avec un demi en happy hour. L'addition divisée.

Fuck this way.

 

Opter pour la primauté.

Pas sûre d'assumer.

Ni de l'avoir mérité.

 

Rester cachée.

Possibilité confirmée.

Jouer la sécurité.

 

Comme à l'accoutumée.

Ne rien décider.

Et croire une dernière fois à la fatalité.

 

Possible de regretter d'avoir laissé passer une si belle occasion de réunion.

Il faudra, alors, résoudre l'insoluble équation.

Première résolution.

Sans condition.

 

Et si c'était par là que tout devait recommencer ?

 

 

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 00:00

Pas de tapis rouge, pas d'ascenseur.

Une voiture garée en bas, au plus près du but à atteindre.

Déposer l'objet en question, le monter à destination et ne pas se décourager de l'ascension.

Pas vraiment une mince affaire. Pire qu'un boulet, il paraît.

 

Sous la douche, rien à l'horizon, pas le moindre soupçon.

Et puis le silence qui résonne derrière la serviette éponge et la bouée sur les vitres.
Il y a anguille sous roche, l'afffaire est dans le sac de linge sale qui manque au rapport.

Malgré un alibi en béton pour prêter main forte, l'attente est longue avant de découvrir l'essence de l'histoire.

 

...

 

A côté de la cheminée, la surprise dévoilée, nous plantons ce noeud de racines.

Une sculpture telle une comète qui nous aurait choisis.

Nous cherchons sa place, encore.

Désormais, la lourde responsabilité à assumer, incarnée, face à moi, pour le reste de ma vie.

Inséparable, comme une attraction, comme une partie de moi-même, une partie d'eux.

Pire qu'un cadeau empoisonné, ce lien puissant, plein de tendresse et d'angles à porter, élever, toujours.

Sans faillir jamais.

Avec amour, dans le temps.

A graver dans le bois.

Sur notre peau.

Comme pour prouver notre force.

Cette fraternité, pour l'éternité.

 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 23:42

C'est parfois évident.

Ne pas vouloir tout maîtriser, comprendre.

Et s'abandonner. Se sentir dépassée, emportée par la foule.

Juste profiter.

Solférino - Bastille, en avant...

 

Accepter d'être pleine d'espoir, d'être émue.

De croire à l'avenir, comme au premier amour.

Sans cynisme, sans conflit d'intérê anticipé.

Sans tomber dans une naïveté de navet.

 

Demain, devant les difficultés à affronter, rappelons-nous que même en combi lycra, il est possible d'atteindre les sommets.

S'il vous plait.

Citizens nous l'a montré...

 

 

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 21:20

Le vide encore.

Après tout.

Après ça.

Après quoi ?

 

Attendre le déluge.

Attendre d'être choisie.

Pour ne plus avoir à montrer les dents.

Et sortir du rang.

 

Ici, hier, je suis lasse de ne pas être l'élue, d'attendre un miracle qui n'existe pas, d'être perdue.

Là-bas, aujourd'hui, je rêve.

De jouir de tout, alors qu'il n'y a rien.

A l'ombre des oliviers, face au sommet.

 

L'envie.

La force et le désir à retrouver.

Prendre son parti dans cette longue parenthèse où le corps ne répond plus et ma tête qui résonne...encore.

Dans le vide.

 

Mes mains tremblantes de peur de ne rien tenir.

De lâcher prise.

De laisser s'échapper l'infime partie de ce qui fait de nous l'être unique.

De tout bousiller avec la plus grande volonté.

 

Repartir pour un tour...

 

Décliner l'offre pour éviter la fois de trop.

 

Sans moi. Cette fois, rien qu'une fois et repartir à zéro.

 

Vanité n'est pas jouer.

Pauvre fille que de croire que rien ne se passera.

Sans toi.

Et d'en vouloir, de s'en vouloir de ne pas savoir quoi.

 

Tout à la fois.

 

Croire que c'est au bout de nos doigts.

Qu'il n'y a plus qu'à.

S'élancer et sauter le pas.

 

Dans le vide.

Seule et contre tous.

Rien qu'avec toi.

 

Un pur acte de foi.

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 21:04

"- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

- On reste. On s'en va. Quelle importance ?

- En attendant, nous voilà tous les deux, ensemble. Et puis quoi ?

- Ce n'est pas un problème, ça. Nous sommes désormais si peu nombreux à être mécontents de nous-mêmes... Qu'est-ce que vous avez à l'oeil ?

- Rien.

- Vous ne devriez pas vous préoccuper. Vous avez tellement d'argent, que même si vous vous effondrez, vous retomberez sur vos pieds.

- Tu crois, toi... moi, je n'arrive même pas à rester debout."

 

Dolce Vita 1959-1979, Simonetta Greggio

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 12:06

Régressif au possible...

Plaisir interdit.

Dans la lumière des eighties et des jeux de mots à gogo,
Stéphanie, comme un ouragan, nous emporte avec une naïveté qui ne peut que me toucher.

Je n'ose imaginer cela remixé à la sauce italo disco.

Le prochain tube de l'été, je vous le promets.

 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 12:09
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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 00:58

"Aujourd'hui la peinture a précédé les autres arts.

La première, elle a atteint une unité de diapason avec l'époque. La peinture moderne a quitté le mur, la  tapisserie ou l'urne décorative et elle se renferme dans un cadre, nourrie, remplie de faits, éloignée de la figuration qui distrait ; elle se prête à la méditation. L'art ne raconte plus des histoires, il fait méditer ; après le labeur, il est bon de méditer."

 

Le Corbusier, Vers une architecture, 1923

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 23:45

Somewhere à la sauce italienne.

 

Quand Marni s'offre Sofia pour sa version suédoise,

je replonge dans les eaux d'une douceur estivale.

Le trouble n'en est que plus profond.

Et l'horizon s'éclaire pour de bon.

 

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Last Summer.

Pictures by Aigle Flambloyant.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 21:34

En mouvement.

Assis dos au public. Ca promet.

Mise en exergue d'un nombrilisme englobant.

S'écouter. S'observer.

Jusqu'à imploser.

Jusqu'à n'en plus pouvoir de contenir en soi règles de politesse et bienséance.

La transgression classique aujourd'hui facile est ici jouée dès l'entrée. Le problème est réglé.

Les corps, pour l'accueil, sont dénudés, organes reproducteurs présentés au spectateur comme si de rien n'était.

Et rien ne vient.

C'est bien.

 

Entre soi.

Pour soi.

Sans fin, ni loi.

Surréaliste ?

Rien de cela.

Pas de sublimation au balcon.

La représentation à taille réelle, en même temps, à l'échelle de nos vies, du vide culturel et artistique ambiant où tout est à niveau. Bas, ça va de soi.

De la tolérance à l'attraction de la terre, il n'y a qu'un pas.

Serait-ce là, le génie de ces Chiens de Navarre ?

 

Rapporter tels des photoreporters, un tableau humain d'une situation sinistrée de la création contemporaine et plus encore du projet collectif voué à la vacuité, à la vanité de chacun ?

 

Il en va de la survie de notre volonté à vouloir tout envoyer valser.

Et pourquoi pas nous les premiers ?

 

 

Nous avons les machines, Les Chiens de Navarre, février 2012, Centre Pompidou, Paris.

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Présentation

  • : Vodka Lemoni
  • : Pas de justification. Pas de démonstration. Que des tripes avec du style et quelque élégance. Eviter de tomber dans le piège de l'egotrip "Miroir mon beau miroir". Sortir de l'éternelle fatalité "Vous êtes de ceux qui mettent leur orgueil dans ce qu'ils ne font pas" hein Simone. Et pour rendre à Patrick ce qui est à Patrick : "Il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets" So, que la fête commence !
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