@Technikartmag "cabine 1005" d'@actiondiscrete1 diffusé en avril 2011 au KKO festival http://t.co/ON0i919L
October 05, 2012
@Technikartmag "cabine 1005" d'@actiondiscrete1 diffusé en avril 2011 au KKO festival http://t.co/ON0i919L
October 05, 2012
Le Kko toujours une longueur d'avance, preuve ce mois dans technikart:cabine 1005 d'action discrète au Kko 2011 http://t.co/K41kbeve
October 05, 2012
Pendant que je regardais les défilés en différé, sans jamais me sentir rassasiée, je vins à m'interroger.
Est-il possible de se pamer devant le luxe et les détails d'une veste Balmain jouant les codes de la passementerie, alors que soi-même, on porte le même tee-shirt informe, délavé, taché depuis le début de la semaine, avec pour seule compagnie un boyfriend jeans ressuscité des années à l'université ?
Après plusieurs minutes d'une intense réflexion, j'ai décidé qu'il n'avait rien d'incompatible, qu'au contraire, c'était signe d'une subtile intelligence et d'un pragmatisme défiant toute
concurrence.
Ce serait idiot, en effet, que de gâcher ses cartouches en privé, qui plus est de risquer de froisser ses pièces phare chez soi, et de perdre un temps précieux à construire la silhouette du jour*
rien que pour son reflet dans le miroir, sans compter devoir remettre sur leur portant les vêtements recalés à l'essai.
C'est un fait.
Mais que je ne m'entende plus dire que je n'ai rien à me mettre, quand mon dressing regorge de robes de cocktail pailletées (presque jamais portées) alors que je ne lâche plus mon Levi's élimé, que ce soit pour un ciné ou un vernissage dans le Marais, dans ce cas accessoirisé de cheveux propres lâchés.
How to dress well ou la musique appropriée pour se préparer avant une soirée.
*Le hasard n'a pas sa place dans cette histoire, jamais.
Et si une fille vous fait croire le contraire, alors c'est une menteuse éhontée.
Alors que je pensais le sourcil épilé en passe d'être ringardisé, me refusant donc de m'y plier, avec en tête le sex appeal de Sophie Duez dans Marche à l'ombre, je tombe nez à nez, cet été, avec Madame, le regard déterminé, au trait dessiné.
Je ne sais plus quoi penser et même si je pouvais me laisser tenter, j'ai bien peur de tout massacrer.
Inutile d'ajouter que la frange, c'est complètement hors sujet.
Château de Chenonceau.
Barricadée dans mon QG, après une jachère, payée au prix d'un château fort,
j'aspire à une place nette et de mes cendres renaître.
Table rase pour entrer en la matière. Solution sans condition.
Un vernis en surface pour ultime protection.
La rage sera rangée, et l'armure briquée.
Je promets que je serai blindée.
Demain, il ne sera plus question de larmes en paquets.
A la place, un plan d'attaque aux petits oignons, pour ouvrir la saison.
L'automne annonce la couleur.
Pourtant elles fleurissent en coeur.
Signe qu'au milieu du vague à l'âme, des idées folles, la révolution puise sa force, encore.
Preuve qu'"il est possible d'être révolutionnaire et d'aimer les fleurs"*.
*Camille Henrot, Est-il possible d'être révolutionnaire et d'aimer les fleurs ?
Gerhard Richter, Cloud II, 1975
"Le classicisme est ce qui permet de maintenir une cohésion. C'est ce qui me donne une forme. C'est l'ordre que je n'ai pas à mettre en cause. C'est quelque chose qui dompte mon chaos ou qui le retient afin que mon existence puisse durer. Cela n'a jamais été problématique pour moi. C'est essentiel à la vie".
Question con, ce matin, en pleine fashion week à NYC, en train de faire ma revue de blogs et autres dépêches de la plus chaude actualité - Harlem Désir, 1er secrétaire du PS, c'est déjà de l'histoire ancienne - revenons à nos moutons :
"Sommes-nous superficiel(le)s, si nous aimons des choses superficielles,
ou du moins pouvant être considérées comme telles ?"
No idea, darling. Mais une angoisse à l'heure où on me propose un poste de responsable dans une entreprise de fenêtres double vitrage. Je jure que c'est la vérité vraie, comment aurais-je pu l'inventer ?
Alors que Le deuxième sexe, acheté sur Amazon, prend la poussière sur l'étagère depuis plusieurs semaines, je passe mes journées à reluquer Garance Doré front row of the fashion shows, in english please, avec une pointe d'envie mais rêve à mes nouvelles amies imaginaires GIRLS, à la sexualité libérée mais quand même avec des MST.
Car à la différence de THE CITY, soap new-yorkais en papier glacé, faux vrai ovni de MTV, qui se déroule dans les entrailles de MeatPacking District et de la com de Diane Von Furstenberg (la vraie), où les filles se retrouvent toujours au resto mais jamais au cabinet (de toilette, pas celui de Filippetti), Lena et ses friends balancent la sauce, supportées par Judd Apatow (le même de 40 ans toujours puceau, que je n'ai pu regardé plus de 20 minutes top chrono, préférant m'épiler...c'était une priorité voire une nécessité). Entre réflexion métaphysique et essayage devant la glace, elles prouvent par les faits, que les filles derrière l'écran, peuvent sortir des clichés et prendre le pouvoir sans décevoir.
GIRLS démontre qu'une bande de filles, ce n'est pas forcément "rivalité et niaiseries en petit comité", qu'à défaut d'une peau éclatante de santé et des jambes interminables, on peut survivre dans ce monde de brutes, voire même en jouir, sans Manolo Blahnik et loin des figures imposées de perfection et autres illusions.
Une entrée s'il vous plaît.
"Vous habitez Paris ?"
Oui pourquoi ?
"Je peux vous demander votre âge ?"
(Question piège)
25 ans
Répondant sans trembler, l'air convaincant, quasi innocent et saisissant ma chance.
Impassible, dans la seconde, je calculais une date de naissance compatible avec ce mensonge éhonté et misais sur mes cheveux gras et mon sweat "I love NY" pour passer pour une post ado mal dans sa peau.
Tout ce que j'espérais, c'est d'avoir compris la finalité de cette curiosité quelque peu déplacée si tout cela ne c'était pas déroulé à l'aube, au guichet d'une piscine municipale, mon maillot Arena déjà sur moi.
"Vous avez droit au tarif réduit alors, mais la prochaine fois Mademoiselle, pensez à prendre votre carte d'identité !"
(La prochaine fois, 25 ans... ou pas, je sais que j'y aurais droit).
Home made delicious recipes
by Aigle flambloyant in holidays.
Le secret de la réussite :
impro totale, beaucoup de patience et l'amour du produit !
"La vérité est que nous nous trouvons tous engagés dans le besoin de loisirs et de divertissement sous une forme ou une autre, parce que nous sommes tous assujettis au grand cycle de la vie ; et c'est pure hypocrisie ou snobisme social que de nier pour nous le pouvoir de divertissement et d'amusement des choses, exactement les mêmes, qui font le divertissement et le loisir de nos compagnons humains. Pour autant que la survie de la culture est en question, elle est certainement moins menacée par ceux qui remplissent leur temps vide au moyen des loisirs que par ceux qui le remplissent avec quelques gadgets éducatifs au bonheur la chance, en vue d'améliorer leur position sociale. Et pour autant que la productivité artistique est en question, il ne devrait pas être plus difficile de résister aux massives tentations de la culture de masse, ou d'éviter d'être détraqué par le bruit et le charlatanisme de la société de masse, qu'il n'y avait de difficulté à éviter les tentations plus sophistiquées et les bruits plus insidieux des snobs cultivés dans la société raffinée."
Hannah Arendt, La crise de la culture (Between past and future).