La quatrième de couverture et l'incipit... Reposer l'oeuvre* sur la pile des livres sur la liste. Ne pas l'oublier mais le mettre de côté, pour le moment. Ne pas vouloir tout gâcher parce que préméditer et tout mélanger. Laisser passer l'été et l'appréhension...
"Le temps passe, je n'ai pas l'impression de me rapprocher de la fin. On dirait même que ça vient de commencer." Excipit de Michaël Jackson de Pierric Bailly, POL Alors que Proust nous provoquait, genre couche-tôt dès les premières lignes, Bailly, lui,...
Avec les mains. Avec la tête, les pieds. Je lutte contre les éléments. Le vent dans mes cheveux. Ceux-là même qui s'emprisonnent et collent à mes lèvres soulignées, protégées au Labello. A contre-courant. Dans les yeux défile le compte-à-rebours. Les...
18h54. Un openspace qui se vide. Et quelques uns qui restent à bosser sur un sujet contre nature (le secret professionnel m'interdisant de le dévoiler) mais croyez-moi, ce n'est ni sexy ni funky et encore moins d'utilité publique. J'ai des envies de tout...
Trouver des trucs et astuces. Manigancer. Se prendre pour Machiavel et élaborer des stratagèmes diaboliques. Un véritable plan de guerre avec une ligne de front, des munitions et des forces vives. Y perdre son naturel, ce charme et cette impertinence...
Le sentiment de la nature aux Buttes-Chaumont Ausschauende Idee Par ces temps magnifiques et sordides, préférant presque toujours ses préoccupations aux occupations de mon coeur, je vivais au hasard, à la poursuite du hasard, qui seul parmi les divinités...
Hasard. Pas tant que cela. Fouille dans une bibliothèque à domicile à apprivoiser. Bonne pioche. Je n'ai pu penser qu'à eux en lisant ce qui suit. Salut Rien, cette écume, vierge vers A ne désigner que la coupe ; Telle loin se noie une troupe De sirènes...
"Chaque jour, autour de nous, le langage perd un peu plus son volume et la pensée sa respiration ; les détours respirés, les chemins de traverse, les courbes sont interdites : tout va vers le linéaire, la phrase de sept, cinq, trois mots, le slogan ;...
"Nous vivons un siècle où l'optique, science de la lumière, est devenue la science des miracles, et l'art cinématographique qui en est issu est un miracle en soi. La peinture vivante, autrefois ridicule utopie, sortilège d'adeptes de la magie noire, est...
Un moment de grâce, un énième signe de cet amour. Juste entre lui et moi. Fin d'après-midi pluvieuse. Paris en décembre. Une braderie de la mode pour la bonne cause. Moi qui n'en attends rien, dans ma période "je ne consomme pas donc je suis", réaction...
Entre hier et demain. Entre l'envie et l'angoisse. Seule. Depuis longtemps. Depuis toujours. Seule sans lui. Seule et avec pour seule arme, la peur du ridicule. De la maîtrise comme garde fou. Personne ne pourra me protéger. Personne ne pourra me sauver...
"Les hommes sont les "mortels", les seules choses mortelles qu'il y ait, car les animaux n'existent que comme membres de leur espèce et non comme individus. La mortalité des hommes réside dans le fait que la vie individuelle, la Bios avec sa biographie...
Précision importante pour ceux qui n'auraient pas encore voté pour Tom, et qui auraient besoin d'une stimulation supplémentaire à la seule envie de porter ce T-shirt, pour voter, l'inscription est nécessaire mais elle permet de recevoir par mail, un bon...
Car il est idiot. Car il doute. Car il n'ose pas. Il fait tout cela dans son coin, l'air de rien, cet imbécile. Par pudeur ? Par horreur de la lumière. Oui, et alors ? Avec mes gros sabots, je ne peux tenir plus longtemps et car il ne me l'a pas interdit,...
Et si c'est une fille ? Pourquoi ? Si c'est une fille, ce serait très bien aussi ; ça ne changerait rien. Ca changerait tout. Il n'y aurait aucune différence. Ca ferait tout la différence... Ca ne ferait aucune différence. Nous sommes en 2013, dans un...
Nous avons longtemps hésité. Pour être à la fête, y participer, en profiter et tout oublier. Rien n'y a fait. Impossible d'entrer dans la danse, malgré quelques verres pour lever nos défenses. Michel hantait nos pensées. Nous n'avions pas le coeur à nous...
Préparer le grand retour à l'arrachée. Quelques minutes pour tout ramasser, ranger, nettoyer, boucler. Ne laisser aucune trace de son passage et s'efforcer de ne pas renifler, mouchoirs en papier prohibés. Partir le corps léger et laisser de côté le rituel...
Le vide encore. Après tout. Après ça. Après quoi ? Attendre le déluge. Attendre d'être choisie. Pour ne plus avoir à montrer les dents. Et sortir du rang. Ici, hier, je suis lasse de ne pas être l'élue, d'attendre un miracle qui n'existe pas, d'être perdue....
"- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? - On reste. On s'en va. Quelle importance ? - En attendant, nous voilà tous les deux, ensemble. Et puis quoi ? - Ce n'est pas un problème, ça. Nous sommes désormais si peu nombreux à être mécontents de nous-mêmes......
Le sentiment d'avoir pris la bonne décision, alors. De se mettre en danger. Ne pas renoncer, encore. Tout donner, rien garder. Et puis tombe une proposition en or plaqué. On avait rien demandé. Avoir cru bon d'y retourner. De tordre le cou à la fatalité...
Quelque chose qui dépasse. Sortir du rang, du racé pour gagner en mordant. De l'attitude, enfin. Du chien. Assumer de raturer. En mode repeat "essaie encore" . Et tordre le cou à la règle d'or. Hachurer, en baver jusqu'à hacher menu. Se transformer en...
La peau de crocodile sous des pulls trop chauds. Les cheveux électriques et l'humidité qui ronge les os. En forme de flashback, les souvenirs d'été remontent à la surface quand les températures chutent. La douceur d'un aperitivo à Milan un soir illuminé...
Se prouver que nous en sommes capables. Arrêter de rêver, de rabâcher et louer une voiture pour la journée. Préparer le strict nécessaire, limiter le poids des regrets et ne pas oublier son K-Way. Sur un coup de tête presque pas calculé. Improviser. Lâcher...
"Pendant la journée, notre vie émotive n'est jamais aussi clairement saisissable. Nos sens jouent un rôle très actif et notre raison cherche à s'imposer en mêlant aux sentiments qui nous agitent la voix de son jugement, le charme délicat de la comparaison,...
La suite logique après le tancarville, je vous le donne en mille...le fer à repasser. Bien dans mon époque, bien dans ma peau, entre deux slogans hurlés place de la République, samedi, j'en ai profité pour compléter mon équipement de parfaite femme moderne....