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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 16:26

Derrière la porte

 

Il est 9h07, à une minute près.

Tous les jours de la semaine sauf exception.

Le compte à rebours commence.

Huit heures exactement pour atteindre ses objectifs.

Pas une seconde de plus. On ne compte pas les heures sup.

Ne pas se laisser divertir, attendrir, ramollir, dépasser, submerger, défaillir.

Surveiller, étudier, contacter, créer, produire. Vaille que vaille.

Programmée pour s’affranchir des critiques imaginées, attendues. Parano.

 

Un rendez-vous pour prendre l’air et ne pas devenir folle, plusieurs fois par semaine.

Casser la routine, s’inventer des obligations et une existence dehors.

Garder une activité, s’entretenir avec le monde extérieur.

Bain de foule pour une hygiène quotidienne.

 

Liberté choisie. Rien n’est moins sûr aujourd’hui.

Indépendance au prix fort. Répéter qu’il n’y a aucun regret…

Se persuader. Mentir peut-être. Elle ne sait plus. La frontière est ténue.

Mais personne ne lui demande plus.

Refuser, luxe ultime dans sa situation, qu’elle vient de se payer.

Redoubler d’efforts pour apporter la preuve de sa place dans le jeu, de son importance. Qu’elle n’a pas perdu son temps, qu’elle met toutes les chances de son côté.

Qu’elle a sa part d’utilité, qu’elle ne se laisse pas aller, qu’elle n’en a pas profité.

Non qu’elle n’y était pas autorisée, mais parce qu’elle ne se le permettra jamais.

Reprendre le fil. Se fixer des objectifs.

Des actions à rayer de la liste pour avoir la trace qu’elle est responsable et organisée.

Et surtout pas assistée.

 

Chaque jour, recommencer.

 

Compteur à zéro, croit-elle.

On lui dit le contraire. Que ça paiera (tôt ou tard).

Personne ne s’inquiète d’ailleurs.

Ça la fait flipper, mais ne sourcille pas.

Elle s’est imposée une règle, celle de ne pas faillir en société.

Sourire même bêtement, ça vaut mieux.

Parler de rien, et surtout pas de soi.

La nuit, tous les chats sont gris, alors on oublie.

Au petit matin, la course recommencera et chacun replongera dans ses urgences.

Paraît qu’en ce moment c’est l’enfer sur terre.

Que les calendriers sont pleins jusqu’en juin prochain.

 

Y aller de son couplet, de ses plans sur la comète, de ses victoires en milieu stérile.

De ses doutes qui n’ont de place qu’à la pause déjeuner.

Payer un inconnu pour déverser ses larmes de pauvre fille qui n’a pas le droit de se plaindre. Elle s’excuse de geindre entre ces quatre murs blancs, à heure fixe.

Le canapé est froid et pour la promotion, faudra repasser.

Regard vers l’horizon bouché. Les stores sont baissés. Et les dés jetés ?

Dans la salle d’attente, les hormones sont en ébullition.

Y en a que pour eux. C’est de saison.

 

L’heure est aux derniers préparatifs.

Sur les réseaux, elle fait mine d’exister, de s’épanouir dans cette vie remplie de vide.

Le pire c’est qu’elle y prendrait goût à cette solitude.

Dans quelques semaines, un tsunami la traversera.

Elle le sait. La valise n’est pas encore prête. Le saura-t-elle jamais.

Elle lit, imagine des sorties quand bien même redoute les heures après minuit.

 

Se rêve à partir seule en escapade.

Faire le mur et rentrer à l’aube.

 

Demain, elle sera à nouveau liée.

Elle s’inquiète déjà pour lui, pour eux.

 

Eternelle ritournelle.

Elle ne changera pas. Il est trop tard.

Elle consulte des ouvrages qui ne parlent que de ça.

Et rien, pas même les écrits de ses contemporains qui racontent la même histoire

depuis la nuit des temps, la remet sur le droit chemin.

 

Alors…

 

Alors rien.

Elle espère qu’elle y verra plus clair demain.

Et que cet été sera bien.

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 14:30

Messages à la pelle.

Destination. Organisation. Provisions.

Le féminin l’emporte sur le masculin.

#chargementale

 

Rien n’oublier pas même la lotion anti-moustique.

C’est la saison.

#perfectmother

 

Pousser les murs de nos appartements haussmanniens.

Se retrouver aux beaux jours, en plein air.

En juin, ce sera bien.

 

Comme un premier baiser au goût salé, chips aux parfums qu’on n’osait pas même imaginer.

Chercher et trouver dans chaque nouveau supermarché visité, chaque épicerie fine même et surtout à l’étranger, la perle rare sans huile de palme – ce lien croustillant et à forte valeur ajoutée.

 

Apprendre à partager.

Sauter la sieste.

Tenir son rôle, équilibre des forces.

Parenthèse sans anicroche.

L’éducation des enfants ne fera pas question.

Sans peur ni reproche.

 

Vannes sans limite de péremption – comique de répétition.

Madeleine de prout, l’option scato adoptée à l’unanimité.

Des règles il en sera question, on ne peut en faire l’exception.

 

Le point sur nos vies, nos envies…

Entretenir ce lien malgré la distance, les enfants, le quotidien.

Les absents.

On n’est pas si loin. On en a besoin.

 

Amitiés nées, partagées sur les bancs de la fac, dans une classe prépa, dans une chambre d’internat, lors d’un premier CDI, c’était dans d’autres vies.

Les amours de nos amis, il en va sans dire, entrent dans la ronde.

Plus on est de fous, plus on rit.

 

Il y a une décennie, nous pataugions dans le houblon.

L’odeur des saucisses cramées ne nous quittait pas avant les premières heures du lendemain.

Nos périnées n’avaient pas encore morflé.

Ils et elles nous suivaient.

En héro-ïne-s très discrets.

Avec, nous étions invincibles.

Avec, le monde reste à nous.

 

Jamais d’effusion, ni de promesses à l’emporte-pièce.

Aucune ombre au tableau encore ce jour.

Une après-midi sans loup.

Nos vies s’entremêlent.

Et on voudrait que jamais la lune ne se lève.

 

Il y aura des restes.

Partage équitable.

On repart plus chargé, rechargé.

 

Dans le RER du retour, la vérité sortie de la bouche de l’enfant innocent, évidente.

« C’était bien ».

 

Avant de s’endormir, on rêve à programmer de nouvelles équipées.

D'amourmitié.

Le Déjeuner sur l'herbe, Claude Monet

Le Déjeuner sur l'herbe, Claude Monet

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 17:48

Atterrissage en douceur.

Une chaleur étouffante nous cueille sur le bitume.

Le temps de récupérer les clefs du bolide, nous prenons la mesure d’une conduite en sens inverse. Ce n’est pas une première, à la différence que dans l’hémisphère sud nous étions soutenus par une boîte automatique et des routes désertiques. Ici, la pression démographique semble imposer une appréciation toute différente des codes à adopter en matière de maîtrise et de déplacement de son véhicule dans un environnement, que nous qualifierons de compétitif. On découvre au premier rond-point que les plus téméraires d’entre nous préfèrent la voie du milieu pour parer à toute hésitation d’être du bon côté de la chaussée. Les forces de l’ordre d’ailleurs, dont nous avons testés involontairement à deux reprises leurs connaissances en matière de savoir-vivre automobile, n’ont pas été choqué par nos infractions au code de la route. Parions que c’est leur façon de souhaiter la bienvenue à des touristes pour le moins déboussolés.

 

Cette immersion sans ménagement dans un trafic saturé a eu sur le pilote et son co-pilote l’effet d’un catalyseur d’émotions. En découvrant l’itinéraire et les coutumes locales, nous n’avons pu résister à un échange urbain de conseils avisés quant au changement de vitesses et au respect des distances de sécurité et de la limitation de vitesse. Avec pour ambiance sonore, la radio qui diffusait les tubes pop appréciés (matraqués ?) par la jeunesse locale.

 

Nous ne pouvions pas imaginer meilleure introduction à des vacances au soleil, sous l’œil médusé d’une progéniture qui choisît intelligemment de garder le silence pendant que le moteur tournait.

 

Dois-je préciser que le mâle était aux commandes et qu’au-delà d’une bataille d’ego, se jouait dans l’habitacle, une guerre des sexes ? Avais-je le droit de rappeler quelques fondamentaux de mécanique à l’homme de ma vie sans que sa virilité ne se sente menacée.

 

Je regrettais d’avoir renoncer à une assurance tout risque et me voyais déjà faire appel à la bonté divine pour nous protéger des sorties de route – l’omniprésence des églises et des statues à l’effigie de Jean-Paul II réveillait en moi la dévote que j’étais à l’âge de ma première (et seule) communion.

 

J’essayais de ne pas crisper ma main sur la poignée de la porte et de me concentrer sur les informations délivrées par le GPS pour arriver à destination sains et saufs. Je savais que de son côté, il faisait de son mieux pour gérer un stress à peine palpable et assumer son rôle de père de famille. Je savais qu’il ne rêvait que d’une seule chose, m’abandonner sur le bas-côté. Mais sa conscience parentale l’en empêchait et aussi certainement le fait que je détenais l’adresse de notre point d’arrivée, dont il avait pris connaissance en démarrant le moteur. Je me remémorais les séances pathétiques de conduite accompagnée avec ma mère pour ne pas tenter de lui imposer pareille expérience de stress. Je me rassurais en faisant confiance à son sens inné de l’orientation et à, comme il aime à la qualifier, sa « conduite sportive mais familiale ».

 

Outre quelques démarrages en 3e, sa spécialité, et une priorité à droite (gauche ? Je ne sais plus, je n’ai jamais su.) complètement grillée, nous arrivâmes sans une égratignure à notre hôtel, juste à temps pour profiter d’un plongeon dans la piscine et un dîner cheezy au bord de la mer.

 

Avant même de pousser un soupir de soulagement, avant même d’avoir pu décharger les valises, il tua mon enthousiasme dans l’œuf. En sortant du véhicule, il me tendit les clefs et m’adressa cette phrase assassine : « demain, tu t’y colles ». Sans sourciller, j’acceptais de relever le défi. Puis, après quelques secondes de réflexion, je me demandais s’il n’était pas plus sage pour la suite de notre périple de préférer jouer le coup de la panne et d’éviter ainsi les dérapages incontrôlés.

 

...

J’avais hâte de lui montrer ce que j’avais sous le capot
et de lui faire une démonstration de mes plus beaux créneaux.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 16:23

Fermer les fenêtres. Tirer les rideaux.

Rester à l'abri, à la fraîche, loin des rumeurs de la ville, de l'excitation des départs en vacances, de la revue de presse des défilés, d'une actualité tiède à nous ramollir et d'une course effrénée à un teint hâlé signe extérieur de vanité.
Oublier l'heure qu'il est et les impératifs d'une journée qu'on laisse filer sans contrainte de rentabilité et dernières affaires à solder.

Demain rien n'aura changé.

Faire le vide… Et profiter de l'heure du thé pour faire péter les synthés, seule ou accompagnée.

Tapage diurne pour convoquer au banquet sans mascarade grotesque ni mascara coulant, les absents sur la piste de danse.

Espérer la visite de ceux qui nous ont quittés, spectres malgré eux, hantant nos existences par des chants de silence. Ceux pour qui on ne cesse d'imaginer une suite sans fin. Se projeter dans une prochaine fête entre amis pour balancer la sauce et goûter à l'ivresse des corps envoutés par des rythmes endiablés et même un tube de l'été remixé.

Choisir, sans se le dire, de continuer à fêter les vivants, d'accepter que tout ne soit ni rose ni parfait, de vivre cette réalité avec ses petites contrariétés, ses maladresses, de se faire bousculer, d'être parfois à contre-rythme ou de se faire marcher sur les pieds, sans rien laisser s'échapper et créer toujours et encore des moments de félicité, sur une playlist sur-mesure à partager.

Alors on danse
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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 15:59

Le temps est à l'orage et les bagages attendent encore sous le lit l'heure de vérité pour cette année : fin août / début septembre, mer ou montagne ?

Dans le doute et pour éviter de craquer pour un last minute qu'on regretterait, choisi un soir de pluie, esseulée, quand les amis sont en villégiature et l'homme de sa vie occupé à boucler des dossiers top secret, on se dit qu'on serait bête de ne pas profiter de l'été sous les pavés.
Les places de parking sont vides et les touristes en rang d'oignons devant les monuments classés jusqu'alors vus en cartes postales ou sur Google Image.
Les déjeuners sur l'herbe de circonstance et le cinéma se joue à la belle étoile.
On franchit même le périph' avec envie pour une session BBQ chez les propriétaires d'un jardin équipé pour les grillades marinées. Même le retour en RER sous l'effet du rosé est apprécié.
On se rafraîchit dans les galeries désertes qui n'ont pas encore fermé et on profite d'un café en terrasse à côté d'un couple d'Américains à peine débarqués.
On s'offre le luxe d'une sieste lors d'un concert en plein air à La Villette à l'heure du cafard d'hiver et on déambule dans la ville fantôme après avoir fondu devant les tentations de la Maison Bertillon.
 
On se dit que Paris, l'été, ça le fait.
D'autant qu'on évite les bouchons du chassé-croisé.
En (presque) parisienne assumée, on éprouve une certaine satisfaction à avoir évité l'expérience traumatisante de l'accordéon sur la Francilienne, pour ne pas parler d'un sentiment de vengeance à point nommé, quand à la piscine publique quelques heures auparavant, on s'est retrouvé coincé, dans les lignes d'eau, entre des cador en slip de bain occupés à jouer comme des gamins et des mamies avec leurs maillots fleuris des seventies manquant de boire la tasse à chaque brasse coulée.
Ne manquait que la station de péage pour se sentir sur l'autoroute des vacances. 
Et la glacière dans le coffre.
 
Paris est magique.
 
 
Le temps est à l'orage et les bagages attendent encore sous le lit l'heure de vérité pour cette année : mer ou montagne, fin août ou début septembre ?
Dans le doute et pour éviter de craquer pour un last minute choisi un soir de pluie, esseulée, quand les amis sont en villégiature et l'homme de sa vie occupé à boucler des dossiers top secret, on se dit qu'on serait bête de ne pas profiter de l'été sous les pavés.
Les places de parking sont vides et les touristes en rang d'oignons devant les monuments incontournables jusqu'alors vus en cartes postales.
Les déjeuners sur l'herbe de circonstance et le cinéma se joue à la belle étoile.
On franchit même le périph' avec envie pour une session BBQ chez les propriétaires d'un jardin équipé pour les grillades marinées. Même le retour en RER sous l'effet du rosé est agréable.
On se rafraîchit dans les galeries désertes qui n'ont pas encore fermé et on profite d'un café en terrasse à côté d'un couple d'Américains à peine débarqués.
On s'offre le luxe d'une sieste lors d'un concert en plein air à La Villette à l'heure du cafard d'hiver et on déambule dans la ville fantôme après avoir fondu devant les tentations de la Maison Bertillon.
 
On se dit que Paris, l'été, ça le fait.
D'autant qu'on évite les bouchons du chassé-croisé.
 
En (presque) parisienne assumée, on éprouve une certaine satisfaction à avoir évité l'expérience traumatisante de l'accordéon sur la Francilienne, pour ne pas dire un sentiment de vengeance à point nommé, quand à la piscine publique quelques heures auparavant, on s'est retrouvé coincé, dans les lignes d'eau, entre des cador en slip de bain à jouer comme des gamins et des mamies avec leurs maillots fleuris des seventies manquant de boire la tasse à chaque brasse.
Ne manquait que la station de péage pour se sentir sur l'autoroute des vacances. 
 
Et la glacière dans le coffre.
Paris est magique
Paris est magique
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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 23:38

Une nouvelle journée s’est achevée. Une angoisse de l’avoir laissé filer, d’avoir perdu un temps précieux, de n’avoir pas créé davantage d’opportunités en restant enfermée pire d’avoir à regretter des occasions manquées.

Une sensation douce, cotonneuse mais honteuse. Aucun signe de vie, de près ou de loin. Je vérifie mes objets connectés. Aucun message, aucune urgence, pour inciter au lever et à la prise de relais. Personne à retrouver. Personne à m’attendre. Personne pour poser de question. J’ai le temps. C’est l’été, c’est de saison. Je suis rassurée… Je suis lassée et en un instant comme désemparée.

Un mouvement pour réveiller un membre ankylosé, une gorgée d’eau pour rafraîchir la bouche pâteuse. Prolonger la position couchée sur ce canapé le temps au rêve de s’échapper. C’est fou comme ceux-là sont différents de ceux faits dans l’obscurité. Je ne cherche pas à comprendre. A mes côtés, les pages d’un livre écornées et ma joue toute fripée.

A l’origine, il s’agissait de s’allonger quelques minutes, histoire de ne pas lutter sans raison d’interminables secondes contre ce méchant coup de barre et de faire redémarrer la machine pour continuer sur la lancée de la matinée.

Tu parles. Même l’alarme programmée n’y a rien fait. L’après-midi sacrifié, le premier réflexe après le constat des dégâts a été de s’abandonner à cette paresse et d’attendre passivement que la nuit tombe. Foutue pour foutue… Mais l’instinct de survie a pris le dessus. Passer un gant de toilette mouillé sur le visage, retrouver une haleine fraîche grâce aux trois minutes réglementaires et s’arranger les cheveux afin d’être présentable à sa table de travail. Reprendre là où je l’avais laissé. Rien n’a bougé. Le monde aurait pu s’écrouler que je n’y aurais vu que du feu. C’est la sortie de bureau et j’essaie de rattraper ces quelques heures auxquelles j’accorde alors une importance démesurée.

Je m’en veux de cette faiblesse et d’en faire une montagne.

Je me replonge dans mes notes et redouble de concentration. Je lève la tête de l’écran. La lumière est entre chien et loup. Je décide de prendre l’air et de me dégourdir les jambes pour fatiguer le corps. Le pire serait de ne pas trouver le sommeil en rentrant, de tourner en rond en compagnie de mes démons. Et de retomber dans les bras de Morphée à l’heure du goûter.

Promotion canapé
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  • : Vodka Lemoni
  • : Pas de justification. Pas de démonstration. Que des tripes avec du style et quelque élégance. Eviter de tomber dans le piège de l'egotrip "Miroir mon beau miroir". Sortir de l'éternelle fatalité "Vous êtes de ceux qui mettent leur orgueil dans ce qu'ils ne font pas" hein Simone. Et pour rendre à Patrick ce qui est à Patrick : "Il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets" So, que la fête commence !
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