16 juin 2010
3
16
/06
/juin
/2010
12:21
Quand certains s'intéressent à la mise en scène de l'addiction par le monstre
"Reality TV show", d'autres se plongent dans une anthologie du punk rock sans la moindre restriction.
Si on avait peur d'avoir une vie décousue, sans hygiène, de tout merder sans la moindre exception, à la lecture de cette bible, on a le sentiment d'être une petite fille riche qui n'a jamais
connu le moindre excès.
Encore que...
Mais la question qui me taraude est : "pourquoi des mecs saouls et défoncés sont devenus nos idoles et nous attirent autant encore aujourd'hui ?"
Cha
11 juin 2010
5
11
/06
/juin
/2010
14:38
Comme une caresse.
Un souffle léger dans la nuque.
Pour l'éternité.
Elle sera toujours là.
Dans la peau.
Epidermique.
Alors oui je suis grande maintenant.
J'ai ma vie à moi.
Et pourtant...
Faubourg Saint-Honoré, je me suis sentie si fragile sans elle.
J'aurais aimé qu'elle soit avec moi pour le choisir.
It doesn't matter.
J'espère qu'elle l'aimera.
Je ne le quitterai pas.
Et comme un objet transitionnel (selon les dires de Winnicott), il me ramènera à elle.
A jamais.
Cha
10 juin 2010
4
10
/06
/juin
/2010
17:17
Une échéance, un rendez-vous, une présentation.
Une date, une heure.
Un lieu pour une rencontre.
Tout miser.
Se mettre une pression de dingue.
Arriver une plombe avant pour éviter les catastrophes de dernière minute
et les perturbations éventuelles dues à un malaise voyageur.
La veille encore, douter de ses capacités à rebondir, s'adapter, se vendre en un temps record.
Qui suis-je pour être juge et partie ?
Et l'heure arrive.
[...]
Quelques minutes après.
Reprendre ses esprits.
Tenter de décrypter le signe, le mot, la mimique la plus anodine qui trahirait une décision.
Se refaire le film.
S'en vouloir de ne pas avoir dit cela.
S'en vouloir d'avoir dit ça comme ça.
Avoir la tête pleine.
Et vouloir ne plus ressasser.
Oublier.
Et ne rêver qu'à La Vie au Ranch pour décompresser.
Il va falloir encore patienter.
Sortie dans les salles obscures prévue en novembre 2010.
*La tête dans le vide, court-métrage de Sophie Letourneur, réalisatrice de La Vie au Ranch.
Juste une perle, comme l'effet d'un bonbon acidulé.
Cha
7 juin 2010
1
07
/06
/juin
/2010
18:14
En ce jour anniversaire, autorisation temporaire pour un peu d'egotrip.
Only me, just me lorsque seuls les hommes sont autorisés.
Quand l'on nous somme de prendre de la hauteur,
j'aime assez l'idée de regarder tout ce cirque du dessous.
Non ?
Audiobullys, only man
Cha
4 juin 2010
5
04
/06
/juin
/2010
08:13
A new step.
Mettre toutes les chances de son côté.
Be self-confident once in your life.
Accepter de ne pas ête parfait.
A few days to think about that all the time.
En rêver même... a good sign ? Is it a fate question ?
After, it will be different like all the first times.
I'm exciting.
I'm a quite little bit afraid.
Have I have it in me ?
That's the question.
One thing to do waiting my time : practice.
I'm feeling myself like an athlet who has focused on Olympic Games.
I'm eager to do that !
Cha
3 juin 2010
4
03
/06
/juin
/2010
09:58
Une rue, Paris, fin de journée, avant l'été.
Une conversation volée, en début de soirée.
Une petite fille à sa maman :
"Es-tu toujours bouleversée de façon merveilleuse quand tu me vois ?"
"De la même façon que lorsque tu es née."
De la beauté.
Vivre l'ordinaire.
Parfois révéler le sublime.
Cha
31 mai 2010
1
31
/05
/mai
/2010
13:11
Quand tout glisse sur la peau.
Que rien n'a de prise sur vous.
Que vous vous sentez invincibles et pourtant si fragile.
C'est encore meilleur avec quelques notes de synthé à la mode italo disco.
Assuré sans égratinure.
Hurts, wonderful life
Cha
21 mai 2010
5
21
/05
/mai
/2010
19:40
Le sentiment de la nature aux Buttes-Chaumont
Ausschauende Idee
Par ces temps magnifiques et sordides, préférant presque toujours ses préoccupations aux occupations de mon coeur, je vivais au hasard, à la poursuite du hasard, qui seul parmi les divinités
avait su garder son prestige.
Personne n'en avait instruit le procès, et quelques-uns lui restituaient un grand charme absurde, lui confiant jusqu'au soin des décisions infimes. Je m'abandonnais donc. Les jours coulaient à
cette sorte de baccara tournant. Une idée de moi-même était tout ce que j'avais en tête. Une idée qui naissait doucement, qui écartait doucement les ramures. Un mot oublié, un air. On le sent lié
à tout soi-même, et comme une forme qui en recherche une autre avec sa langue au milieu de la nuit, la voyez-vous qui va et vient, on prend le moindre pli du terrain pour un homme, l'arbustre ou
quelque ver luisant. Dans ce calme et cette inquiétude alternés qui formaient alors tout mon ciel, je pensais, comme d'autres du sommeil, que les religions sont des crises de la personnalité, les
mythes des rêves véritables.
Aragon, Le paysan de Paris
Cha
19 mai 2010
3
19
/05
/mai
/2010
23:29
Au bout de la High Line en construction, découverte à Chelsea, dans une galerie - NYC - September 2009.
Lorsqu'un besoin d'assouvir une envie de relief se manifeste...à l'état presque brut.
Suivre la ligne des courbes et se retenir de caresser la matière.
Une sensation d'évasion entre quatre murs blancs.
*MAYA LIN
http://www.mayalin.com/
Cha
18 mai 2010
2
18
/05
/mai
/2010
20:09
S'accrocher.
Avoir été bluffé par ce retournement de situation.
S'être perdu dans des hypothèses sans fin, alambiquées d'enfer, de purgatoire, d'une vie avec une 5e dimension.
Pour ça...
Pour qu'ils en rajoutent une couche dans cette saison finale où plus rien n'a de sens et que rien ne se passe vraiment depuis que l'on navigue entre ce qui pourrait n'être jamais arrivé et la
suite d'une longue succession d'épreuves...
En bref, I'm lost.
Heureusement, I was fixed by JJ. Abrams et Pacey.
Aujourd'hui, je suis fringe.
*2eme épisode de la saison n°2
Cha