20 juillet 2010
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10:29
"...c'est toujours à la nuit que je pense ; à la nuit telle qu'elle est en définitive l'ordre où, Simultanément, le jour
devient peu à peu impensable, et où cependant il y a, il faut qu'il y ait, le tracé indicible de ce qui aura eu lieu comme figure du matin."
Alain Badiou à propos de Jean-François Lyotard, Petit Panthéon portatif, la fabrique éditions.
Cha
16 juillet 2010
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16:35
Quelques heures avant.
Faire le point sur les dossiers avancés.
Préparer ceux de la semaine à venir.
Ce qu'il y a au programme.
Alléchant.
Quelques heures entre deux.
Où les cols de chemise se déboutonnent.
Où l'on programme la prochaine soirée, les amis à retrouver, la terrasse à choisir, et décider de la nature de notre contribution au pique-nique improvisé.
Quelques heures pour dresser une to do liste non exhaustive sur les encours qui traînent depuis des semaines (pressing, déclaration du dégât des eaux, invitations à lancer, plantes à
rempoter, soldes et expositions à ne pas louper, CV à actualiser, linge à laver, etc.).
Quelques heures...
Régler les dernières urgences et rassurer des clients avant les chassés-croisés.
Quelques heures loin de l'angoisse du dimanche soir.
Rêver à une échappée possible au bord de la mer, à une grasse matinée méritée
et décider que l'happy hour commencera avec de l'avance.
Cha
13 juillet 2010
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18:01
Oui je suis une fille (ce qui explique peut-être cela, malgré une éducation qui a évité les stéréotypes), mais même sans parler un mot d'espagnol (Chorizo, Te Quiero et Sangria, ça ne
compte pas !), je trouve ce geste très inspirant.
C'est comme ça que j'aime le football.
Viva Espana
Cha
13 juillet 2010
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17:18
Appréhender le temps qui reste.
Celui avant d'entrer dans la cage aux fauves.
Le rendez-vous est pris.
...
Celui après, où l'excitation plombe chaque minute d'une impatience inhumaine.
Où tout se mélange dans une tête aussi pleine que vide.
Où l'on se fait juge et partie - une torture digne du supplice de Prométhée.
Entre hystérie et abattement.
Où l'on rejoue la scène.
S'accrocher à un mobile. Vérifier qu'il est allumé.
Checker ses mails plusieurs fois par heure.
Telle une ado attendant des news de son nouveau prince charmant.
Scruter chaque signe jusque dans l'horoscope quotidiennement.
Croire à sa bonne étoile.
Aménager ces heures de battement.
Keep going.
Cha
7 juillet 2010
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21:27
Des mâles.
Sur scène.
Qui font les beaux. Habillés, coiffés, l'air de rien.
Camions volés sur la route 66.
L'autre, tel un toreador excitant la foule venue le voir se mouvoir.
Il s'époumone. Baragouine quelques mots in french. il fait chaud sous sa veste rouge.
OK. It's exciting...
JC fait son show.
Il sait comment s'y prendre le bougre.
Mais n'a pas tenu la distance. No comment.
Derrière lui, parmi ses soldats, Une ombre.
Danielle.
Désarticulée. Filiforme.
Bras nus.
Jambes interminables.
A frapper, gratter, reprendre en coeur les refrains du messie.
Une apparition.
La révélation.
J'HAIM.
Cha
5 juillet 2010
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21:47
Comme un goût de déjà-vu...
A table.
Cha
2 juillet 2010
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16:26
De l'air.
Chercher la moindre brèche, l'ombre fraîche, celle qui protège de l'endolorissement du corps amorphe.
Ce courant salvateur sur une nuque dégagée, les cheveux relevés et noués.
Rêver à attraper la chaire de poule en attendant un éclair (de lucidité).
Et s'imaginer nue, presque nue, déjà loin.
Cha
30 juin 2010
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15:17
Sur les rails, à l'aube.
Dans la chaleur d'un métro jamais évidé.
Sous les dernières gouttes d'une pluie qui a fait rage toute la nuit durant.
Dans les oreilles "Pets & Friends" de Nina Kinert.
Et ce morceau obsédant...I shot my man...
Je rêve encore...
Le matin se lève.
Tout commence.
Cha
24 juin 2010
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11:25
A l'heure où la French Touch paraît désuette et so 00's,
que l'Italian Disco renaît de ses cendres sans inventer l'eau chaude,
l'Electro Punk allemand se porte comme un charme.
La preuve lors du dernier solstice d'été, à l'occasion de la fête de la musique dans une contrée lointaine,
au fin fond d'une région so heimlich et de droite de surcroît.
Au programme de la soirée, entre autres, deux groupes allemands du label berlinois Audiolith Records qui avaient fait le déplacement.
Frittenbude et Egotronic, avec leurs jolis minois et un son frais et enragé ont su nous redonner
goût
à la langue de Goethe.
Merci à Tracks pour cette découverte comme on en voudrait plus souvent.
You don't believe me ?
Just watch the video, listen and tell me.
Cha
18 juin 2010
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12:08
Le souffle coupé.
Comme l'impression d'étouffer.
Vouloir une assistance respiratoire 24h/24h - un bouche-à-bouche sans coupure publicitaire.
Et là, en pleine séance de surf interminable, tomber nez à nez sur un film d'une légèreté, un saut en eaux troubles pour rappeler combien parfois, pour ne pas se noyer, une goutte
d'extraordinaire nous plonge dans d'autres courants.
Cha