Sens de la contradiction poussé à l'extrême quand le mercure touche le fond de la piscine.
Envie de braver l'impossible, l'amour du risque en somme.
Depuis plusieurs jours, je rêve de porter mes talons aiguille écossais
Jamais baptisés en vrai - un aller-retour salon couloir cuisine, ça ne compte pas.
Malgré de fortes présomptions quant au côté vintage de cet accessoire acquis un soir de pluie et de brouillard au printemps 2008, je crève de ne toujours pas avoir le cran d'arborer ces 10 cm
fièrement.
La peur de ne pouvoir résister plus de quelques heures haut perchée (je précise qu'arriver et repartir du bureau en moon boots, c'est la disqualification d'office), de se retrouver
malencontreusement tel Bambi faisant ses premiers pas, au moment le moins opportun, ou pire encore laisser glisser son soulier sous la rame de métro et être condamnée à rentrer à cloche-pied (une
angoisse absolue).
Sage décision prise alors depuis plusieurs semaines que de choisir du plat (so 00's),
du chaud pour ne pas perdre la face.
Mais c'est d'un ennui.
Croyez-moi.
Surtout, quand sans apparat, notre hauteur de croisière est d'1,57 m (like Eva Longoria, quand même).