Proposition inattendue.
Ce n'était pas prévu.
De nouvelles têtes.
Bienvenue.
Se laisser porter et entrer dans la fête.
Défense baissée.
Ma garde de côté.
Rapprochée.
Des bulles et un parisien dans le ventre, j'attends de voir.
Un chapiteau qui tangue sous le poids des tours.
Alister est de la (première) partie.
En rythme.
L'air de ne pas y toucher.
Avec une certaine nonchalance qui cache mal le trac, il fait le job.
On minaude pour jouer mais on attend le plat de résistance.
De la consistance.
On piétine d'impatience.
Mouvement de foule.
Il apparaît.
Christophe qui ne trouvait pas ses bottes.
Il parle chiffons et on a déjà la chair de poule.
De l'allure qui émane et envahit la salle en technicolor.
Il est d'ailleurs.
Il effleure les mots comme une caresse qui coule le long de l'échine.
En retenue.
C'est saturé, aérien.
Epidermique.
Il prend son rôle au sérieux.
Nous fait l'honneur de changer de veste à l'entracte.
Une bête de scène qui capte la lumière sous ses verres fumés.
La blondeur de sa chevelure et un escabeau rouge métalisé.
Aucun artifice.
Il est d'hier et nous accompagne jusqu'à demain.
Partage l'étincelle du secret le mieux gardé.
Nous donne envie de crever d'amour, tout en pudeur.
D'aimer en beauté.
Quand Alister joue au cynique paumé, Christophe préfère l'opération kamikaze à coeur ouvert.
Conflit de génération ?
La leçon du maître en la matière.
On en perd pas une miette.
On prend des notes.
Au risque de se perdre dans la nuit.