1 septembre 2009
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"Dans l'univers en expansion, les galaxies les plus lointaines s'éloignent de nous à une vitesse si grande
que leur lumière ne peut nous parvenir.
Ce que nous percevons comme l'obscurité du ciel, c'est cette lumière qui voyage vers nous à toute allure,
mais qui malgré cela ne peut nous parvenir, parce que les galaxies dont elle provient s'éloignent
à une vitesse supérieure à celle de la lumière."
Giorgio Agamben Qu'est-ce que le contemporain
Quand on réfléchit à cela, tout de suite on voit les choses différemment.
La réunion client prévue dans l'heure qui suit et à laquelle on n'a pas envie de mettre les pieds,
le frigo vide,
la paperasse qui s'entasse,
la coupe de cheveux indomptable,
le chanteur vieux beau qui revient avec un "nouvel" (énième) album qui ne dit rien de plus,
à qui on offre des pages de magazine pour déclarer "je me sens plus libre à 40 ans qu'à 20 ans"
et contre lequel on s'insurge parce que l'on ne comprend pas pourquoi autant de médiocrité
à une heure de si grande écoute, et si ce n'est pas lui, c'est un autre,
le Twix qu'on vient d'engouffrer pour finir sur une note sucrée son repas pris au lance-pierre...
En somme, les petits bonheurs quotidiens qui nous font nous sentir vivants.
Sans que jamais cet ordre ne soit remis en cause, car nous avons la certitude effrontée que demain existe.
Que le soleil se lèvera.
que leur lumière ne peut nous parvenir.
Ce que nous percevons comme l'obscurité du ciel, c'est cette lumière qui voyage vers nous à toute allure,
mais qui malgré cela ne peut nous parvenir, parce que les galaxies dont elle provient s'éloignent
à une vitesse supérieure à celle de la lumière."
Giorgio Agamben Qu'est-ce que le contemporain
Quand on réfléchit à cela, tout de suite on voit les choses différemment.
La réunion client prévue dans l'heure qui suit et à laquelle on n'a pas envie de mettre les pieds,
le frigo vide,
la paperasse qui s'entasse,
la coupe de cheveux indomptable,
le chanteur vieux beau qui revient avec un "nouvel" (énième) album qui ne dit rien de plus,
à qui on offre des pages de magazine pour déclarer "je me sens plus libre à 40 ans qu'à 20 ans"
et contre lequel on s'insurge parce que l'on ne comprend pas pourquoi autant de médiocrité
à une heure de si grande écoute, et si ce n'est pas lui, c'est un autre,
le Twix qu'on vient d'engouffrer pour finir sur une note sucrée son repas pris au lance-pierre...
En somme, les petits bonheurs quotidiens qui nous font nous sentir vivants.
Sans que jamais cet ordre ne soit remis en cause, car nous avons la certitude effrontée que demain existe.
Que le soleil se lèvera.